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Flat tax à 36% en 2026 : ces placements qui pourraient échapper à la hausse

Publié le : 10 octobre 2025

Temps de lecture : 3 minutes

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Flat tax à 36% en 2026 : ces placements qui pourraient échapper à la hausse

En bref

• Le gouvernement envisage une flat tax à 36 % dès 2026 sur les revenus du capital
• Des produits d’épargne réglementés restent totalement ou partiellement exonérés
Livret A, PEA, PER ou assurance vie après 8 ans conservent un régime fiscal avantageux
• L’assurance vie permet même des exonérations totales dans certains cas exceptionnels
• La stratégie de diversification patrimoniale devient essentielle dans ce contexte fiscal

La réforme prévue dans le cadre du Budget 2026 pourrait faire évoluer en profondeur le paysage fiscal de l’épargne en France. Après plusieurs années de stabilité à 30 %, la flat tax sur les revenus du capital serait portée à 36 %, modifiant sensiblement l’équation pour les épargnants.

Une réforme qui rebat les cartes de la fiscalité sur l’épargne

Instaurée en 2018, la flat tax ou « prélèvement forfaitaire unique » (PFU) a longtemps été perçue comme un levier de simplification fiscale. Son taux unique de 30 %, incluant impôt sur le revenu et prélèvements sociaux, s’applique à la plupart des revenus de placements financiers. Mais la volonté de l’exécutif de porter ce taux à 36 % dès 2026 pousse désormais les investisseurs à repenser leur stratégie patrimoniale.

Dans cette perspective, certains produits d’épargne réglementés ou bénéficiant de régimes fiscaux spécifiques retrouvent tout leur intérêt. Livrets, PEA, PER ou assurance vie après 8 ans : plusieurs placements résistent à cette hausse programmée.

Les produits défiscalisés à privilégier face à la flat tax

Tous les supports d’investissement ne seront pas logés à la même enseigne face à la hausse du PFU. Quatre grands types de placements échappent encore à la fiscalité de droit commun, à condition de respecter certaines conditions :

  • Livret A, LDDS et LEP : exonération totale d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux
  • Assurance vie : abattement fiscal sur les plus-values après 8 ans de détention
  • Plan d’épargne en actions (PEA) : exonération d’impôt après 5 ans
  • Plan d’épargne retraite (PER) : déduction à l’entrée, imposition différée à la sortie

Focus sur les livrets réglementés : la fiscalité en béton

Les livrets réglementés constituent une valeur refuge pour les épargnants prudents. Leur statut fiscal privilégié leur permet d’échapper totalement à la fiscalité, quel que soit le niveau de taux en vigueur.

Protégés par la loi, ces produits garantissent un rendement net d’impôt, même dans un contexte de durcissement fiscal. S’ils offrent des taux relativement modestes, leur stabilité et leur sécurité juridique restent des atouts solides, surtout dans une période marquée par l’incertitude.

Par ailleurs, les retraités de plus de 65 ans peuvent cumuler ces avantages avec des abattements sur la taxe foncière, consolidant ainsi une stratégie globale d’optimisation du patrimoine.

L’assurance vie, un levier fiscal toujours attractif

L’assurance vie confirme sa place de choix dans les stratégies patrimoniales à moyen et long terme. Si les rachats réalisés durant les huit premières années sont soumis à la flat tax, les choses évoluent sensiblement par la suite.

Les bénéfices après 8 ans : abattements et taux réduits

À partir de la neuvième année, chaque contrat ouvre droit à un abattement annuel sur les gains : 4 600 € pour une personne seule et 9 200 € pour un couple. Au-delà de ces montants, l’imposition reste allégée, même si le taux de la flat tax augmente.

Cette structure fiscale rend l’assurance vie particulièrement résiliente face aux hausses de prélèvements. Elle permet également une grande souplesse dans la gestion des supports, entre fonds en euros sécurisés et unités de compte plus dynamiques.

Des cas d’exonération totale encore possibles

Dans des circonstances spécifiques – licenciement, invalidité, mise à la retraite anticipée – la fiscalité de l’assurance vie peut même disparaître. Les gains issus de rachats dans ces situations sont exonérés d’impôt et de prélèvements sociaux, apportant une dimension sociale et protectrice à ce placement.

Le contexte immobilier et fiscal en mutation

En parallèle, le gouvernement étudie le retour d’une forme de taxe d’habitation pour certaines résidences secondaires ou logements vacants dès janvier 2026. Cette mesure s’inscrit dans une refonte plus large des prélèvements sur le patrimoine, avec un impact potentiel sur l’attractivité de certains investissements immobiliers.

Face à ce cadre mouvant, les placements défiscalisés apparaissent comme des solutions de repli efficaces pour sécuriser ses actifs tout en maîtrisant leur fiscalité.

Shubhajit Roy

Âgé de 34 ans et passionné par l’analyse des marchés, je travaille depuis plusieurs années comme analyste financier. Rigoureux et curieux, j’aime transformer les données en informations utiles pour accompagner la prise de décision stratégique.

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