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« Il faut être un peu fou pour vouloir le faire » : à deux ans de la fin de son mandat à la BCE, Christine Lagarde écarte l’idée de se présenter à l’Élysée

Publié le : 8 octobre 2025

Temps de lecture : 2 minutes

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« Il faut être un peu fou pour vouloir le faire » : à deux ans de la fin de son mandat à la BCE, Christine Lagarde écarte l’idée de se présenter à l’Élysée Une dirigeante au cap assumé, entre indépendance stratégique et refus d’une tentation présidentielle La rédaction Publié le 8 octobre 2025 Christine Lagarde © Christine Lagarde L’annonce tombe sans détour et le message est clair. Christine Lagarde ne briguera pas l’Élysée. Interrogée dans le podcast College Leaders in Finance, cité par Bloomberg, elle décrit la fonction comme un “travail terrible”. Elle juge qu’il faut être “un peu fou” pour l’assumer. Elle confirme aussi qu’elle ira au bout de son mandat à la BCE, prévu en octobre 2027. publicité Pourquoi Christine Lagarde écarte l’hypothèse de l’Élysée ? Christine Lagarde écarte la présidentielle de 2027, car la charge lui semble démesurée. Selon bfmtv.com, elle dit vouloir servir son pays, mais sans s’y perdre. Elle parle d’un poste exigeant qui broie, donc elle refuse l’aventure. Ce refus tranche avec les scénarios avancés par certains observateurs, habitués aux rumeurs. À ne pas manquer Golden Tree Chirurgien : Jetez votre crème, utilisez ce produit ménager BTC Income Une jeune femme de 22 ans est devenue millionnaire à Cergy En juin, la présidente de la BCE s’était déjà engagée à terminer son mandat, qui court jusqu’en octobre 2027. Cet engagement répondait à un article du Financial Times. Le journal évoquait une possible arrivée au Forum économique mondial, organisateur du rendez-vous de Davos. Elle a mis fin au doute, avec fermeté et méthode. publicité Après la BCE, Christine Lagarde ne vise pas la retraite classique. Elle dit vouloir une autre forme d’engagement. Elle parle d’actions fidèles à ce qui lui tient à cœur. Aussi, elle refuse l’idée de se détendre sans but, de regarder la télévision, ou de voyager au hasard. publicité Parcours, ascension et angles morts du personnage Première femme à diriger le FMI, elle s’est imposée au plus haut niveau. Avocate d’affaires aux États-Unis, elle rejoint en 2005 le gouvernement après Baker & McKenzie. En 2007, elle devient la première femme à Bercy. Elle y reste jusqu’en 2011, avec un record de longévité. Ce record sera ensuite dépassé par Bruno Le Maire. Son adaptation politique n’a pas été linéaire, car les chocs furent rapides. En 2005, elle qualifie le code du travail de “compliqué” et “lourd”. En 2007, face à la flambée des carburants, elle conseille d’utiliser la bicyclette. Ces mots forgeront une image jugée distante, parfois aristocratique. Au début des années 2010, des rumeurs imaginaient Christine Lagarde candidate à la présidentielle de 2017. L’affaire Tapie-Crédit Lyonnais jette pourtant une ombre. Son CV impressionne, mais la séquence politique reste rude. Elle trace malgré tout sa route, avec sang-froid. Elle montre une carapace solide et un goût certain pour les défis. À la tête du FMI et héritage économique de Christine Lagarde Son franc-parler ne s’est pas éteint avec le FMI. Au printemps 2012, elle appelle les Grecs à payer leurs impôts. Elle invite aussi les partenaires européens à recapitaliser leurs banques, et vite. Elle réclame des réponses durables pour la dette grecque. Ces prises de position provoquent débats, mais elles visent l’efficacité. Sa pensée économique reste difficile à saisir, car le contexte bouge. Le FMI a révisé sa doctrine sur l’austérité, lentement et sous tension. Elle accompagne ce virage, tandis que l’Europe affronte la crise de la dette. Son style reste direct, mais nuancé par l’institution. Les lignes évoluent, donc les mots aussi. Ministre, Christine Lagarde subit une critique récurrente. Des détracteurs assurent que la politique économique se décidait surtout à l’Élysée. Bercy appliquait, dit-on, plus qu’il ne pilotait. Elle maintient pourtant une cohérence personnelle, entre pragmatisme et discipline. Son parcours illustre une gestion de crise serrée. Ce qui s’annonce pour elle après la BCE Christine Lagarde confirme le cap : BCE jusqu’en octobre 2027, puis une nouvelle page. Elle refuse l’Élysée, car la fonction ne lui ressemble pas. Elle envisage un engagement utile, plus ciblé, sans posture ni retrait. Elle veut agir, car le repos sans but ne lui convient pas. Elle laisse le mystère ouvert, mais ferme les portes inutiles.

En bref

  • Christine Lagarde exclut tout retour politique à la tête de l’État en 2027
  • Elle juge la fonction présidentielle « terrible » et refuse d’en assumer les contraintes
  • Elle s’engage à poursuivre son mandat à la Banque centrale européenne jusqu’en 2027
  • Après la BCE, elle prévoit de s’investir autrement, sans ambition formelle

Refus affirmé d’une candidature à l’Élysée

Le message est limpide : Christine Lagarde ne se présentera pas à la présidence de la République en 2027. Dans le podcast College Leaders in Finance, relayé par Bloomberg, elle qualifie le rôle de chef d’État de « travail terrible » et affirme qu’il faut être « un peu fou » pour l’endosser. Elle confirme en outre son intention d’honorer l’intégralité de son mandat à la BCE, qui arrive à échéance en octobre 2027.

Raisons d’un choix déterminé

Dans ses propos rapportés par bfmtv.com, elle évoque une fonction excessive, qui pourrait écraser plus qu’elle ne porte. Elle déclare vouloir servir la France avec lucidité, sans s’y perdre dans l’exercice du pouvoir. Ce refus explicite tranche nettement avec les spéculations persistantes colportées par certains analystes.

Depuis plusieurs mois déjà, Christine Lagarde assurait qu’elle irait jusqu’au bout de son mandat, en réponse à une analyse du Financial Times suggérant son ambition pour Davos ou d’autres tribunes internationales. Son maintien est maintenant hors de doute, et elle dissipe les rumeurs avec fermeté.

Une trajectoire hors du sable politique classique

Nantie d’un parcours prestigieux première femme dirigeant le FMI, carrière d’avocate aux États-Unis, nomination comme ministre à Bercy elle s’est façonnée une image de technocrate tenace. À Bercy, elle a tenu un record de longévité que seul Bruno Le Maire a par la suite battu.

Son chemin politique n’a pas été linéaire : dès 2005, elle qualifie le code du travail de « compliqué », puis, face à la hausse des prix des carburants en 2007, elle incite à utiliser le vélo. Cette posture lui vaudra une réputation d’aristocrate distante. En parallèle, les rumeurs d’une candidature présidentielle en 2017 se sont heurtées à l’affaire Tapie-Crédit Lyonnais. Malgré les turbulences, elle poursuit, avec sang-froid et une forte assise institutionnelle.

Une influence économique durable

À la tête du FMI, elle a mêlé franc-parler et pragmatisme. En 2012, elle exhorte les Grecs à honorer leurs obligations fiscales, tout en pressant les États européens de recapitaliser leurs banques. Ces positions polémiques visaient à stabiliser le dispositif européen face à la crise de la dette.

Sous son mandat, le FMI a modéré son dogme sur l’austérité, dans un contexte économique mouvant. Son style combinait directivité et ajustements subtils en réponse aux contraintes du moment. À Bercy, des critiques l’accusaient d’être moins stratège que gestionnaire, mais elle aura conservé une ligne constante, entre rigueur et réalisme.

Perspectives après la BCE

Alors qu’elle réaffirme sa volonté de rester à la BCE jusqu’en octobre 2027, elle écarte l’Élysée : ce rôle ne correspondrait pas à son profil. Pour la suite, elle envisage un engagement utile, sans posture ni retrait. Elle souhaite demeurer active, dans un registre ciblé, et laisser ouvertes des possibilités cohérentes avec ses convictions.

Shubhajit Roy

Âgé de 34 ans et passionné par l’analyse des marchés, je travaille depuis plusieurs années comme analyste financier. Rigoureux et curieux, j’aime transformer les données en informations utiles pour accompagner la prise de décision stratégique.

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