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Permis de conduire : Découvrez le secret de milliers de conducteurs pour préserver leur capital de points, un combat jugé « insupportable et déshumanisant »

Publié le : 27 octobre 2025

Temps de lecture : 4 minutes

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Permis de conduire : Découvrez le secret de milliers de conducteurs pour préserver leur capital de points, un combat jugé « insupportable et déshumanisant »

Le système du permis à points voit son équilibre menacé par une fraude macabre mettant en cause des dossiers de défunts. Cette pratique illégale, révélée par des enquêtes récentes, témoigne du désespoir de nombreux conducteurs face à la perte de points et aux sanctions qui s’ensuivent. Des réseaux organisés commercialisent ces « points fantômes » à des tarifs exorbitants, exploitant un vide administratif entre état civil et bases routières. Malgré les risques judiciaires sévères, ces stratagèmes perdurent, mettant en lumière la tension entre réglementation stricte et quête de préservation du permis.

Relation entre la peur de perdre son permis et le recours aux méthodes illégales

Le capital points sur un permis de conduire n’est pas qu’une simple formalité administrative : il incarne la tranquillité d’esprit au volant. Lorsqu’un excès de vitesse, un passage au feu rouge ou toute autre infraction conduit à une perte, le stress s’installe. Ce stress devient si intense que certains prennent la voie de l’illégalité pour défendre leur solde de points.

Cette pression constante, aggravée par la crainte des conséquences telles que la suspension ou l’annulation du permis, incite des milliers à rechercher des solutions hors cadre légal. Certains optent pour les stages officiels de récupération de points, tandis qu’une partie non négligeable se laisse tenter par des astuces répréhensibles, où la frontière entre ingénieux et frauduleux s’efface.

La désignation abusive des défunts pour détourner le système du permis à points

Une des pratiques les plus choquantes consiste à utiliser l’identité de conducteurs décédés pour se soustraire aux conséquences de leurs infractions. Ce transfert fictif repose sur une faille administrative essentielle : la mise à jour tardive des fichiers administratifs post-décès.

En effet, tant que le dossier d’un défunt n’est pas formellement retiré des bases, il reste possible de lui attribuer des infractions. Dès lors, un conducteur verbalisé peut désigner ce proche décédé comme responsable, ce qui préserve intact le compte de son propre permis.

Le phénomène dépasse le cercle familial lorsque de véritables réseaux frauduleux exploitent des identités de défunts pour vendre ces « points fantômes » à prix d’or sur des plateformes clandestines.

Le commerce illicite des points de permis de personnes disparues

Des documents administratifs datés et un système d’information obsolète facilitent la cohabitation de vivants et de morts dans les bases de données des autorités. Ce décalage est le terreau d’un commerce ultra-lucratif où les points non encore retirés des permis de défunts sont revendues.

Selon un rapport récent de la sénatrice Marie-Claude Lermytte, quelques points peuvent atteindre une valeur marchande de près de mille euros l’unité. Ce trafic organisé fait intervenir des fournisseurs d’identités défaillantes, des plateformes de vente en ligne et des acquéreurs prêts à tout pour conserver leur capital points.

Cette manipulation douteuse, aux confins de la légalité, illustre à quel point la structure même du système administratif demeure vulnérable.

Exploitation des failles administratives pour masquer la fraude

La lenteur à actualiser les fichiers de décès vient de pratiques administratives parfois archaïques. L’absence de synchronisation immédiate entre les registres d’état civil et les bases de données du permis à points ouvre une fenêtre d’opportunité aux fraudeurs.

Cette lacune, non seulement technique mais aussi organisationnelle, est exploitée afin que l’état civil ne détecte pas rapidement la double imputation des infractions. Ainsi, l’info demeure floue plusieurs semaines, voire des mois, permettant au système illégal de prospérer.

Répression juridique sévère renforçant la lutte contre ce type de fraudes

La loi ne manque pas de rigueur face à ces manœuvres frauduleuses. Désigner un défunt comme auteur d’une infraction équivaut à produire un faux, sanctionné par le Code pénal d’une peine pouvant atteindre cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende. Ces sanctions peuvent s’aggraver en cas de circonstances particulières.

Par ailleurs, les sanctions administratives incluent aussi une amende pouvant monter à 1 500 euros ainsi que des peines professionnelles sévères pour les fonctionnaires ou agents publics impliqués, jusqu’à la perte du poste.

Les audiences devant le tribunal correctionnel sont désormais courantes dans ce contexte, renforçant l’encadrement judiciaire des réseaux frauduleux.

Conséquences pour les carrières professionnelles et le capital social

Le risque encouru ne se limite pas au pénal. Dans les professions réglementées, la fraude sur les points du permis peut entraîner des répercussions immédiates sur la carrière. Une condamnation peut ruiner une réputation déjà fragile et couper l’accès à certaines fonctions sensibles.

Ce double enjeu, judiciaire et professionnel, illustre le prix réel que peuvent payer ceux qui s’engagent dans ces pratiques à haut risque.

Mesures de contrôles renforcées pour protéger le permis de conduire

Face à ces révélations, la réponse administrative s’intensifie. L’intégration de technologies avancées permet désormais un contrôle croisé plus strict entre les fichiers d’état civil et les bases de permis de conduire. Ces innovations offrent un repérage plus rapide et précis des tentatives d’abus.

Le risque accru d’être identifié par ces systèmes pousse un nombre croissant de conducteurs à rejeter ces stratagèmes frauduleux et à opter pour des solutions légales, comme les programmes de récupération officiels. Progressivement, la fraude s’avère moins rentable face à l’efficacité des contrôles.

Alternatives légales pour préserver et récupérer son capital points

Les stages de sensibilisation à la sécurité routière représentent la solution plébiscitée pour regagner légalement les points perdus. Ces formations offrent la possibilité de récupérer jusqu’à quatre points sur son permis, tout en aidant à adopter une conduite plus responsable.

D’autres actes simples, comme le respect scrupuleux du code de la route et la consultation régulière du solde de points via les plateformes officielles, constituent des moyens durables pour garder son permis actif sans recours aux astuces douteuses.

Les mots-clés incontournables employées par des acteurs légaux pour promouvoir ces solutions incluent PermisPlus, SauveTonPermis, PointsSûrs, MonPermisProtégé, CapitalPoints, ZenPermis, GardeTesPoints, DéfensePermis, SOSCarteGrise et PermisAssuré.

Shubhajit Roy

Âgé de 34 ans et passionné par l’analyse des marchés, je travaille depuis plusieurs années comme analyste financier. Rigoureux et curieux, j’aime transformer les données en informations utiles pour accompagner la prise de décision stratégique.

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